Qu’il s’agisse d’une extension ou d’une petite construction de type abri piscine ou jardin, le bricoleur amateur qui souhaite le faire lui-même doit embarquer toute une série de d’actions – tant administratives que techniques. Rien ne s’oppose à ce qu’un particulier élabore lui-même son propre abri de piscine – si ce n’est que, d’une manière ou d’une autre la piscine devra être sécurisée et empêcher l’accès d’un enfant de moins de 5 ans au bassin. Outre cette obligation – qui peut-être couverte par une alarme adéquate – il est tout à fait possible de construire soi-même son propre abri. Quelles sont les obligations administratives, quel est le meilleur modèle à faire soi-même, existe-t-il des plans à réutiliser ? Voici notre dossier spécial sur la construction d’un abri piscine.
Les chantiers d’une construction :
L’essor du « Do it Yourself » – littéralement « faites le vous-même » qui nous vient en ligne direct des États Unis, et qui s’est répandu dans de nombreux domaines de la construction peut aussi s’appliquer à la fabrication d’abris piscine. S’il est désormais possible de poser soi même un parquet flottant, de monter une terrasse en bois, pourquoi ne pas construire soi même son abri ? Les matériaux sont presque tous disponibles dans des grandes surfaces de bricolage, et, en cherchant un peu – il est aussi possible de trouver des plans d’abri piscine déjà dessinés, alors pourquoi ne pas le faire ?
Néanmoins, il existe plusieurs chantiers auxquels il faut penser avant de se lancer dans l’arène, et les difficultés ne sont pas que techniques.
1. Les plans de l’abri piscine :
C’est un document indispensable (à tout projet de construction d’ailleurs). Des logiciels permettent de les réaliser soi-même, comme évoqué précédemment, il est possible d’en trouver et de les télécharger sur internet. Avoir des plans d’abri piscine permet de bien organiser son chantier – et le cas échéant, renseigner les dossiers administratifs – que ce soit une demande de permis de construire ou une déclaration préalable. Les plans sont aussi un bon moyen d’anticiper la phase de montage – quitte à simplifier un peu la forme dans le cas où certaines étapes sont techniquement trop compliquées.
2. Volet administratif :
S’agissant d’une construction – même sur un terrain privé – il est possible qu’elle soit soumise à un certain nombre de formalités administratives. Si les dimensions sont en dessous de 10m2 et d’1m80, vous n’aurez aucune démarche à faire. Au-delà, le futur abri de piscine devra soit faire l’objet d’une déclaration ou d’une demande de permis. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le dossier administratif. Attention, dans quelques cas – notamment si c’est un abri haut (> 1m80 de haut), le propriétaire devra s’acquitter de la taxe d’aménagement.
3. L’achat des pièces et matériaux :
Munis des plans et des autorisations administratives, il faut désormais acheter le matériel pour construire. Certaines pièces – comme par exemple la toiture en polycarbonate alvéolaire, si tel est le choix du bricoleur – ne se trouvent pas partout, et il faut consulter plusieurs professionnels avant de trouver la bonne réponse, le bon devis. Profilés en aluminium, visserie inox, rails et roulettes – pour des abris piscine coulissants, cette phase d’achat peut s’avérer complexe et longue.
4. Le montage :
Dernière phase, que ce soit un modèle entièrement sur-mesure ou tout simplement un abri piscine en kit, l’étape de montage. C’est souvent le moment le plus excitant – après être passé par des démarches administratives, des recherches de fournisseurs – l’assemblage est un moment magique – sauf soucis techniques.
Certains modèles sont plus adaptés que d’autres (il est plus facile de monter un abri haut, fixe et angulaire plutôt qu’un abri télescopique arrondi) – mais cela dépend surtout de l’aptitude au bricolage. Quelque soit le type retenu, c’est malgré tout un long et difficile chemin à arpenter avant de pouvoir se baigner en toute sérénité sous abri.